Fresque "Souvenirs de Mémoire"
HISTOIRE DE LA FRESQUE
Le mur des remparts de notre abbaye médiévale situé derrière le monument aux morts nécessitait une rénovation. Ces travaux ont été l'opportunité de conférer un réel attrait à ce mur historique.
Une jeune artiste peintre Eléonore Giraud réside à Juvigny sur Loison depuis quelques années. Le Conseil Municipal lui a présenté le projet de réaliser une fresque mémorielle, projet auquel elle a répondu favorablement spontanément.
C’est ainsi que ce projet fut lancé : réaliser une fresque murale alliant le côté artistique à la mémoire de l'histoire et rendre ainsi hommage à tous les hommes et toutes les femmes qui ont donné leur vie pour notre liberté.
DESCRIPTIF DE LA FRESQUE
Au 1er plan :
Portrait d’un Poilu de l’infanterie française sur la gauche de la fresque
Ainsi était désigné le soldat français dès le début de la guerre de 1914 - 1918. L’usage massif du terme Poilu tient à plusieurs éléments liés à la difficulté effective, à l’hiver 1914, de se raser ; le caractère rudimentaire de la toilette au front ; l’obligation pour tout militaire jusqu’en 1917 de porter la moustache.
Portrait d’un chasseur à pied sur la droite de la fresque en hommage au Groupe de Chasseurs à Pied constitué par les 56e et 59e Bataillons, sous le commandement du lieutenant-colonel Émile Driant qui ont lourdement payé de leur vie pour ralentir la première attaque des troupes ennemies de février 1916 dans le bois des Caures, premier acte de la bataille de Verdun.
Au second plan de gauche à droite :
Un soldat français et son cheval
La mobilisation générale d’août 1914, qui coïncide en France avec l’entrée en guerre, n’est pas seulement humaine. En effet, les hommes ne partent pas seuls au front, mais accompagnés par de nombreux animaux. Parmi ceux-ci, il faut noter la place centrale des chevaux. Entre août et décembre 1914, ce sont 700 000 équidés qui vont être mobilisés pour les besoins de l’armée française. Au final, 1 880 000 chevaux français vont combattre. Cette forte mobilisation chevaline, dès le début du conflit, témoigne bien de l’importance du cheval dans l’armée française, les chevaux ont été des acteurs importants du ravitaillement et de la logistique.
Une infirmière avec son chien sanitaire
Les hommes partis au combat, les femmes se mobilisent et 70.000 bénévoles s'engagent rapidement aux côtés des infirmières diplômées. Elles furent surnommées les « anges blancs ».
Au départ, on utilise les chiens pour repérer les blessés après une bataille. C’est ce qu’on appelle les chiens sanitaires, ils étaient chargés chez les Français et les Allemands de chercher d’éventuels blessés ou de leur apporter des médicaments, mais aussi d’aller chercher les infirmiers pour les ramener auprès du blessé pour qu’il soit pris en charge.
Au troisième plan :
Le paysage de nos campagnes après un combat et la colombe de la paix.
En bas de la fresque :
Des pâquerettes en fleurs représentant le renouveau de la vie après cette guerre extrêmement difficile et meurtrière.